L'

Historique

Biesles

Biesles est élevé en Comté en 1652 Par Louis XIV.

Biesles, qu’on écrivait autrefois Bielle, ou Billa, Biella, nom obscur; un nom ancien Gaulois, peu convaincant; origine Gauloise (Bilia) “Bille de bois”; ce serait un nom lié au défrichement de la forêt) d’après l’étymologie de noms des communes de la haute Marne.

Faisant partie de la généralité de Champagne, de l’élection de Langres, du baillage de Chaumont et de la prévôté de Nogent. La seigneurie qui dans le principe était un fief dépendant du domaine de Nogent, eut d’abord des seigneurs du nom de Bielle.

Bielle appartenait, jusqu’à la fin XV° siècle, à des seigneurs qui avaient pris le nom de cette terre.


Le 20 Janvier 1452 eut lieu le mariage d’un de ces seigneurs : Jehan de Bielle avec demoiselle Isabelle d’Ormoy, fille de Jehan d’Ormoy et de Catherine de St Belin.

A ce mariage sont présents les deux oncles maternels de la jeune fille:
 Nicolas de St Belin, échanson de la reine
 et surtout Geoffroy de St Belin, bailli de Chaumont, qui se rendit célèbre sous les ordres du fameux La Hire, grand capitaine de Charles VII. Il avait épousé Marguerite, fille de Robert de Baudricourt, lequel mena Jeanne d’Arc de Vaucouleurs à Chinon pour y rencontrer le roi. C’est à ce Geoffroy que Jehan de Bielle vendit en 1460 la dite terre qui passe alors à cette lignée de pairs de Champagne (dont on retrouve la trace jusqu’aux croisades, puisqu’en 1246, Arthur de St Belin accompagne St Louis en terre Sainte).

Geoffroy de St Belin, nouvellement élevé au rang de Chambellan du Roi, mourut à la bataille de Montlhéry, en 1465 en portant les armes royales contre les forces Burgondes. (Et c’est suite à sa mort que sa femme, Marguerite de Baudricourt fera ériger en sa mémoire le St Sépulcre de la Basilique St Jean de Chaumont achevé par l’acte de fondation, le 23 Juin 1471).

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Un des descendants de cette famille, Georges II de St Belin, seigneur de Bielle, Is, Mandres, Pont-Minard, fut pendant des années un ligueur acharné, et au nom de la Ste Union et des Guises il avait fortifié son château de Bielle vers 1590 contre les armées du Roi.

 

C’est en faveur de Georges III de St Belin, petit fils de Georges II, que Louis XIV signe un acte fait à St Germain en Laye, en 1652 par lequel le Roi reconnaît ” les recommandables services que ceux de la maison de St Belin de mes pairs de Champagne ont rendus”. En reconnaissance de ceux-ci, il élève à la “dignité de Comté ladite terre et seigneurie de Bielle” et par là même donne le titre de Comtes au seigneur de Bielle et à ses héritiers. (Acte aux archives départementales de Chaumont).

 

La terre de Bielle est restée aux St Belin jusqu’à la mort de Gabriel de St Belin-Mâlain, (fils de Georges III), en 1719.

 

Antoine de Messey qui avait épousé Edmée de St Belin (fille de Georges III et de Françoise de Mâlain), eut un fils, François, qui eut Bielle par succession de Gabriel de St Belin, son oncle maternel, et à la suite de la licitation faite entre lui, Gabriel de St Belin, François de St Belin et Jean de Messey, tous neveux de cet oncle.

La famille de Messey, originaire de Bourgogne est de notoriété aussi ancienne que les St Belin.

 

Plusieurs générations plus tard, c’est Eugène Barnabé de Messey qui est comte de Bielle au moment de la révolution.

Etant alors absent au moment de la révolution, (car il avait une charge auprès de l’empereur de Hongrie) ainsi que sa mère et ses trois frères, la famille est déclarée émigrée, et le château bien national.

 

En conséquence, les révolutionnaires viennent au château et font un inventaire assez détaillé (procès-verbal en 1792). Ils reviennent ensuite pour vendre aux enchères tout ce que contient le château, ainsi qu’un peu plus tard le château lui-même et toutes les propriétés des seigneurs de Bielle.

Historique réalisé par M. Alexandre O’Farrell d’après les recherches et les écrits de M. et Mme Beaufumé 

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Épopée industrielle

Va suivre la grande épopée industrielle avec l’industrie du Gant (la Ganterie), La forge et la coutellerie très réputées et reconnues qui subsistent encore de nos jours.

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Le Puits des Mèzes

Village récent datant du XVIIème, Les moines de l’Abbaye de la Crête auraient envoyé quelques côlons défricher, nettoyer les bois… L’Abbé de la Crête en était le seigneur.
- En 1728 Le Puits des Mèzes obtient ses propres registres religieux.
- En 1788, devenu un village plus important, Le Puits des Mèzes eu un vicaire résident.
- En 1843 l’Eglise fut reconstruite, ainsi que le cimetière et le lavoir public.
- En 1972, la Commune du Puits des Mèzes est associée à la Commune de Biesles.
Malgré la fusion avec Biesles, Le Puits des Mèzes conserve son État Civil.

Sources obtenues sur le site Les écuries du Puits des Mèzes

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